INFO LE FIGARO – Les sanctions pour délais de paiement dépassés ont bondi de 30% en 2019, selon le bilan de la DGCCRF. Les entreprises aidées pendant la crise seront scrutées de près.
Bouygues Telecom, Danone, Enedis, L’Oréal, Orange, Système U ou encore EDF… Mi-avril, le gouvernement distribuait une dizaine de bons points à de grandes entreprises jugées vertueuses en termes de délais de paiement pendant la crise. Pour ne pas ajouter aux difficultés de certains de leurs fournisseurs, toutes se sont ainsi attelées à les régler plus rapidement. Une exemplarité obtenue après plusieurs années de name and shame, visant à dénoncer nommément les mauvais payeurs.
L’an dernier, Bercy a d’ailleurs de nouveau serré la vis. Selon le bilan de la direction de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCCRF) que Le Figaro a pu consulter, les sanctions pour retards dans le règlement des factures entre entreprises ont ainsi atteint 22,4 millions d’euros en 2019, lors de 209 procédures. C’est 30% de plus qu’en 2018 et l’équivalent du tiers des sanctions prononcées sur les six dernières années (64,6 millions). En y incluant les 62 procédures encore en cours, la facture totale pourrait