Le casse-tête de la mise en œuvre de l’impôt minimum à 15 % dans les entreprises françaises

Le casse-tête de la mise en œuvre de l’impôt minimum à 15 % dans les entreprises françaises

Cette transposition de la directive européenne promet d’être un cauchemar pour les fiscalistes. Ratirath – stock.adobe.com

DÉCRYPTAGE – Selon Bercy, plus de 570 sociétés se trouveraient potentiellement dans le champ d’application de cette nouvelle mesure

Avec ses 406 pages, le projet de loi de finances 2024 est le «plus épais de l’histoire», plaisante le ministre du Budget Thomas Cazenave. Cette longueur exceptionnelle est due à un article en particulier: l’article 4. S’étalant sur 10% du projet de loi, la transposition de la directive européenne concernant l’imposition minimum à 15% pour les multinationales promet d’être un cauchemar pour les fiscalistes.

Concrètement, ce nouvel impôt concerne les groupes français qui réalisent plus de 750 millions de chiffre d’affaires annuel. Selon Bercy, plus de 570 sociétés se trouveraient potentiellement dans le champ d’application de cette nouvelle mesure. Pour autant, cela ne signifie pas qu’elles devront toutes payer cet impôt complémentaire. En effet, le mécanisme vise seulement à récupérer la «différence» entre le taux d’imposition des revenus d’une filiale à l’étranger et ce taux minimal de 15%. Ainsi, si un groupe français déclare dans un État où le taux d’impôt sur les sociétés pratiqué est…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 83% à découvrir.

Vente Flash 1,99€/mois pendant 6 mois

Offre disponible jusqu’au 23 octobre. Sans engagement.

Déjà abonné ?
Connectez-vous

Source Le Figaro

Si vous avez aimé cet article, partagez le !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.