», explique la Direction générale des finances publiques. 205206012/Richard Villalon – stock.adobe.com
Même si les entreprises sont confrontées à une explosion des factures, les contrôles suivent leur cours.
Le temps où le fisc faisait preuve de bienveillance à l’égard des entreprises lourdement affectées par la crise du Covid est révolu. Si de plus en plus de sociétés subissent de plein fouet la crise énergétique qui sévit avec une explosion de leurs factures d’électricité et de gaz, pas question de relâcher la pression en matière de contrôle fiscal.
«Nous faisons du contrôle fiscal en fonction des risques fiscaux repérés, qui n’ont pas de lien avec le fait que l’entreprise soit ou ne soit pas énergivore, et qu’elle ait donc davantage de charges à ce titre cette année», explique la Direction générale des finances publiques (DGFiP). Voilà pour la ligne de conduite générale. Ensuite, tout est question de «bon sens», précise-t-on à Bercy sans donner plus de détails.
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En clair, des boîtes qui doivent fortement ralentir voire arrêter leur production temporairement, à l’instar de Duralex, ne devraient probablement pas se retrouver en haut de la liste de contrôles fiscaux à mener par l’administration…