L’avantage fiscal qui permet de récupérer 50% du montant total des sommes abandonnées apparaît en réalité peu incitatif.
Il devait inciter les bailleurs à renoncer aux loyers des entreprises mises à mal par la crise, mais n’aura certainement pas le succès espéré. Jugé trop complexe, le crédit d’impôt mis en place par le gouvernement apparaît en réalité peu incitatif. «On sent de la prudence chez les bailleurs qui cherchent davantage à trouver une solution directement avec les locataires en proposant, par exemple, un étalement du paiement des loyers», explique Stéphanie Hamis, avocate associée chez Arsene.
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Adopté dans la loi de finances 2021, l’avantage fiscal permet aux bailleurs qui en font la demande de récupérer 50% du montant total des sommes abandonnées. L’objectif est par ricochet de soulager les cafés, restaurants ou encore les salles de sports fermées administrativement pour limiter la propagation du coronavirus. Seulement voilà, le texte vise les loyers échus pour le mois de novembre, en plein second confinement, ce qui est considéré comme une période trop réduite.
Méfiance
«Les bailleurs font des investissements
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