Sujet clivant entre la droite et la gauche, la réforme de la fiscalité sur l’héritage est l’une des priorités des principaux candidats à l’élection présidentielle.
Les différents candidats à l’élection présidentielle auraient tort de s’en priver. Alors qu’Emmanuel Macron n’a pas voulu s’engager sur l’épineuse taxation de l’héritage durant son quinquennat, les différentes oppositions politiques se sont empressées d’investir ce terrain potentiellement inflammable… mais politiquement séduisant. Nombre de Français voient en effet en cet impôt tant honni un moyen pour l’État de les matraquer fiscalement même après leur mort. «Les droits de succession sont un impôt sur un impôt», va jusqu’à dire Rémy Gentilhomme, membre du Cercle des fiscalistes.
Depuis ces dernières semaines, on ne compte plus les interventions des uns et des autres pour réformer la fiscalité sur les donations et les droits de succession, faisant de ce thème l’une des priorités de leurs programmes économiques. À tel point que le président sortant, qui ne s’est toujours pas déclaré candidat à sa propre succession, a décidé d’entrer dans le débat, reconnaissant qu’il y avait effectivement…