les entreprises craignent d’être sacrifiées

les entreprises craignent d’être sacrifiées

Patrick Martin, le nouveau président du Medef, et François Asselin, président de la Confédération des petites et moyennes entreprises, le 12 juillet à Matignon. Jean-Bernard Vernier/JBV News/ABACA

DÉCRYPTAGE – Le gouvernement s’était engagé sur la suppression des impôts de production. Rien n’est moins sûr.

La petite musique monte crescendo depuis des semaines. Début juillet, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, en plein dans le feu des arbitrages budgétaires, semblait vouloir préparer le terrain pour un étalement, un report, voire un gel des baisses d’impôts de production promises aux entreprises. Sur la base des indicateurs économiques à la rentrée, le ministre des Finances indiquait qu’il ferait «des propositions au président de la République, fin septembre, pour définir le rythme des baisses d’impôts». Ce qui ne l’empêche pas, à l’époque, de réaffirmer sa volonté de «continuer à alléger la charge fiscale» – une volonté elle aussi martelée par le chef de l’État à l’occasion de son interview fait depuis Nouméa, lors de son récent déplacement.

Seulement voilà, les entreprises savent lire entre les lignes et distinguent la nuance entre la promesse assez large «d’alléger la charge fiscale» d’ici la fin du quinquennat et l’engagement pris l’année dernière par le gouvernement de supprimer…

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Source Le Figaro

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