«Les impôts de production pèsent sur l’attractivité de la France»

«Les impôts de production pèsent sur l’attractivité de la France»

Jean-René Cazeneuve. François BOUCHON/Le Figaro

ENTRETIEN – «En dépit de la diminution de 10 milliards d’euros depuis 2021, notre fiscalité reste toujours plus élevée que chez nos voisins européens», reconnaît le député Renaissance du Gers.

Jean-René Cazeneuve, député Renaissance du Gers, est rapporteur général du budget à la commission des finances.

LE FIGARO.- La France reste parmi les pays européens où la pression fiscale est la plus élevée. Pourtant, sous Macron I, 50 milliards d’euros de baisse des prélèvements obligatoires ont été engagés. Faut-il aller plus loin?

Jean-René CAZENEUVE. – Cette baisse des prélèvements obligatoires de 50 milliards d’euros est inédite. Si nous voulons réindustrialiser la France, il n’y a pas de solution miracle. Nous devons poursuivre la baisse des impôts de production car, en dépit de la diminution de 10 milliards d’euros depuis 2021, cette fiscalité reste toujours plus élevée que chez nos voisins européens. Cela pèse sur l’attractivité du territoire français. Dès 2023, nous prévoyons ainsi de supprimer la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) pour un montant de près de 8 milliards d’euros.

L’opposition remet en cause cet effort fiscal, constatant que les recettes progressent…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 75% à découvrir.

Cultiver sa liberté, c’est cultiver sa curiosité.

Continuez à lire votre article pour 0,99€ le premier mois

Déjà abonné ?
Connectez-vous

Source Le Figaro

Si vous avez aimé cet article, partagez le !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.