La parole de l’État doit être tenue, sans quoi on installe un doute sur la politique de l’offre du gouvernement», déplore le Medef. MKiMAGES/makibestphoto – stock.adobe.com
Pour contenir le déficit public, l’exécutif est revenu sur sa promesse de supprimer la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) en une seule fois.
La pilule ne passe pas du tout chez les patrons. À moins de deux semaines de la présentation du budget 2023, le gouvernement a décidé de revenir sur son engagement de supprimer la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) d’un montant de près de 8 milliards d’euros en une seule fois, dès 2023. Pas question donc d’opérer un «choc de l’offre», comme voulu par Bercy. Finalement, «nous supprimerons cet impôt de production en deux fois, sur 2023 et sur 2024», a confirmé Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, au micro de LCI, ce lundi.
Certes, pour donner des assurances aux chefs d’entreprise, l’exécutif prévoit d’inscrire cette trajectoire de suppression en deux étapes dans le projet de loi de finances 2023. Il sera écrit noir sur blanc que la CVAE, qui est calculée sur la valeur ajoutée des entreprises produite sur le territoire français, baisserait de 4 milliards d’euros l’an prochain et du même montant en 2024. Mais, pour le patronat, «ce serait une erreur d’ajouter à la…
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