NOS CONSEILS – L’option pour le barème est avantageuse pour ceux qui ne dépassent pas la tranche d’imposition de 11%.
Les contribuables qui ont perçu des intérêts, des dividendes ou réalisé des plus-values ont tout intérêt à se pencher sur la case 2OP de leur déclaration. En cochant cette case figurant dans le cadre «revenus des valeurs et capitaux mobiliers», ils peuvent soumettre ces revenus au barème progressif de l’impôt plutôt que de les voir taxer au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 12,8%. Auquel s’ajoutent, dans tous les cas, 17,2% de prélèvements sociaux.
Pour faire simple, l’option pour le barème est avantageuse pour ceux qui ne dépassent pas la tranche d’imposition de 11%. Au-delà, mieux vaut conserver le PFU et ne pas cocher la case. «À moins d’avoir des charges déductibles ou des réductions d’impôt élevées», nuance Laurent Desmoulière, directeur de l’ingénierie patrimoniale chez Meeschaert Gestion Privée. En effet, les charges (pensions alimentaires, versements sur un plan d’épargne-retraite, etc.) ne s’imputent que sur les revenus soumis au barème, et pas sur ceux imposés au PFU. De…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 70% à découvrir.
Vous avez envie de lire la suite ?
Débloquez tous les articles immédiatement.
Déjà abonné ?
Connectez-vous
