L’Hexagone compte une cinquantaine de prélèvements écologiques.
Emmanuel Macron s’est engagé à mettre la transition écologique au centre de son mandat. Tout en sachant que la fiscalité environnementale est un sujet particulièrement inflammable. La France, en tout cas, excelle déjà en la matière, comptant plus de 50 taxes censées modifier le comportement des ménages. D’un côté, c’est une manne financière importante pour les caisses de l’État: cette fiscalité lui a permis d’empocher quelque 56,4 milliards d’euros après 40,3 milliards en 2005. D’un autre côté, cela «lamine le portefeuille des particuliers et des entreprises», dénonce l’association Contribuables associés, dans une étude intitulée «Écologie, le nouvel eldorado du fisc», qui ne manquera pas de susciter la controverse.
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Dressant un inventaire assez détaillé, Contribuables associés cite d’abord la taxe intérieure sur la consommation de produits énergétiques (TICPE) censée sanctionner l’utilisation d’énergies fossiles, dont le rendement est estimé à plus de 30 milliards en 2019. Cette dernière…