La candidate RN entend taxer les actifs financiers des contribuables tout en exonérant leur résidence principale.
Alors que les projecteurs sont braqués sur les nombreuses promesses visant à améliorer le pouvoir d’achat des Français, l’épineuse question de la taxation des «riches» est aussi très présente dans la campagne présidentielle. Finaliste de l’élection, la candidate du Rassemblement national (RN)envisage ainsi de détricoter la précédente réforme de la fiscalité du capital. Adoptée, non sans difficulté, au tout début du quinquennat d’Emmanuel Macron, cette dernière a abouti à la suppression de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) et à son remplacement par l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) taxant les patrimoines immobiliers supérieurs à 1,3 million d’euros. L’objectif était alors de rapprocher la France de la moyenne européenne en matière de fiscalité du capital et, plus largement, d’inciter les investissements dans l’économie.
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