Plongée au cœur de la «police fiscale», qui traque sans relâche les fraudeurs dans l’ombre

Plongée au cœur de la «police fiscale», qui traque sans relâche les fraudeurs dans l’ombre

REPORTAGE – Ce jeune service vient d’être saisi par le parquet pour enquêter sur McKinsey.

Au fond d’un couloir sobre qui dessert des bureaux ayant l’air de locaux administratifs ordinaires, une porte grise doit être badgée pour être ouverte. À l’intérieur, une table vide, des chaises et quelques cartons meublent l’espace. Au fond, un placard blanc et noir. On l’imagine rempli de paperasseries, sans voir au premier coup d’œil qu’il est verrouillé. Et même s’il ne paie pas de mine, c’est en réalité un coffre-fort, à l’intérieur duquel passent régulièrement des centaines de liasses de billets ou des diamants.

«Lorsque je faisais de l’enquête administrative, si on trouvait un million d’euros en cash lors d’une perquisition, on le comptait et on le laissait sur place. Là, on le prend», explique l’un des 280 officiers fiscaux ou douaniers du service d’enquêtes judiciaires des finances – le SEJF dans le jargon -, auparavant en fonction à la Direction générale des finances publiques (DGFiP). Les saisies ne s’arrêtent d’ailleurs pas au «cash» et peuvent concerner des voitures, voire des…

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Source Le Figaro

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