pourquoi la fiscalité conjugale pénalise les femmes

pourquoi la fiscalité conjugale pénalise les femmes

Les femmes imposées en commun perçoivent un salaire «net à payer» moins élevé que celui qu’elles percevraient si elles étaient imposées séparément. Adobe Stock

Dans le cadre de l’imposition commune, au sein des couples hétérosexuels, mariés ou pacsés, les femmes, qui disposent de revenus plus faibles dans 78 % des cas, se retrouvent plus lourdement imposées.

Un des avantages généralement reconnu au mariage – et au pacs – est de permettre aux couples de payer moins d’impôts grâce à l’imposition commune. Cela tient à un mécanisme peu connu : celui du quotient conjugal, à ne pas confondre avec le quotient familial qui attribue des demi-parts supplémentaires pour les enfants à charge. Avec le quotient conjugal, chaque époux ou partenaire de pacs compte pour une part entière. Or l’impôt sur le revenu est calculé avec un barème progressif appliqué sur chaque part et non sur leur revenu total. Les couples imposés conjointement profitent ainsi deux fois des tranches basses du barème.

Ce mode de calcul n’a pas incidence sur le montant global de l’impôt à payer lorsque les deux époux ou partenaires ont des niveaux de revenus comparables. Qu’il soit soumis à une imposition commune ou séparée, le couple paye la même chose. Sauf pour les petits revenus qui peuvent prétendre deux fois à la décote (un mécanisme qui réduit la taxation de ceux qui sont…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 69% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ?
Connectez-vous

Source Le Figaro

Si vous avez aimé cet article, partagez le !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.