DÉCRYPTAGE – Après l’accalmie de cette année électorale, les propriétaires craignent une nouvelle envolée de l’impôt local.
Après l’accalmie, la flambée? Entre 2009 et 2019, la taxe foncière a grimpé d’environ 32% (précisément + 45,1% à Argenteuil, + 38,5% à Nantes, + 15,7% à Nîmes ou + 12% à Caen). Mais dans la seconde moitié de la période, la facture a été un peu moins salée (+ 12% en moyenne). En 2020, aucune grande ville n’a ainsi relevé son taux de taxe foncière, selon l’Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI), confirmant une étude du cabinet FSL dévoilée par Le Figaro il y a un mois (voir nos éditions du 17 septembre).
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Au final, les maires se sont montrés raisonnables (+ 1,1% à Paris, + 0,92% à Marseille, + 1,2% à Lyon, + 1,49% à Orléans ou + 0,57% à Bordeaux). À Nice, bonnet d’âne de l’UNPI en 2018, la taxe foncière a même chuté de 7%. Mais cette modération fiscale était attendue: les maires n’ont pas voulu augmenter la taxe foncière une année de scrutin municipal. Une fois l’échéance passée, les propriétaires redoutent désormais