NOS CONSEILS – Evolution de la taxation des plus-values, abattement, exonération… malgré la crainte d’une baisse des prix de l‘immobilier, ce n’est pas toujours le moment de céder son bien. Voici comment faire le bon choix.
Les Français ont un appétit vorace pour la pierre. Si l’on y ajoute les taux d’intérêt historiquement bas des dernières années, cela a généré un volume élevé de transactions et une hausse des valeurs. Selon l’Insee, le patrimoine immobilier des ménages propriétaires s’est valorisé de 141 % en vingt ans, de 1998 à 2018. Mais la donne évolue.
Tous les logements ne valent pas, intrinsèquement, le prix auquel ils étaient mis en vente jusqu’à il y a encore un an. Avec la brusque remontée des taux d’intérêt, la prudence renforcée des banques et la mise en œuvre de la politique d’amélioration de la performance énergétique, les ventes ont commencé à ralentir et les prix à faiblir. Les acquéreurs négocient plus âprement les biens ayant un défaut ou un mauvais diagnostic énergétique.
Certains professionnels voient même dans la conjoncture actuelle les prémices d’une inversion de cycle. Dans un tel contexte, les propriétaires qui envisageaient de vendre sans en ressentir l’urgence se posent la question…