L’évolution de ces deux valeurs n’est pas similaire et encore moins garantie.
il faut connecter ces deux valeurs pour éviter de baisser le niveau des retraites». LUDOVIC MARIN/AFP
Le gouvernement a voulu rassurer les Français en affirmant – c’est même inscrit noir sur blanc dans les deux projets de loi, ordinaire et organique, de la réforme des retraites – que la valeur du point ne pourrait pas baisser. Mais de la même façon que l’opinion a découvert en janvier qu’il n’y a pas un mais deux âges d’équilibre (un pour le court terme – pivot – qui reste à définir lors de la conférence de financement, un autre pour le long terme fixé à 65 ans pour la génération 1975), il n’y a pas une mais deux valeurs du point. Et l’évolution des deux n’est pas similaire et encore moins garantie…
Il faut en effet distinguer la «valeur de service» du point, qui permet de calculer la pension au moment du départ en retraite et détermine également la revalorisation de la pension au cours de la retraite. Et la «valeur d’achat» du point, qui correspond au montant de cotisation à débourser pour acquérir un point. Or, assurer que la valeur de service ne baissera pas est loin de garantir que