Comment faire pour arrêter de travailler après 62 ans sans prendre sa retraite ?

Comment faire pour arrêter de travailler après 62 ans sans prendre sa retraite ?

Comment faire pour arrêter de travailler après 62 ans sans prendre sa retraite ?

Une fois l’âge de la retraite atteint, vous pouvez arrêter votre activité de votre propre initiative et demander le versement de vos pensions de retraite. Le hic ? Si vous êtes entré tardivement sur le marché du travail, il est probable que vous n’aurez pas la durée d’assurance requise pour bénéficier de vos pensions de retraite à taux plein à 62 ans. S’il vous manque moins d’une douzaine de trimestres, il peut être opportun de les racheter pour pouvoir partir dès 62 ans avec sensiblement la même retraite que celle que vous auriez pu obtenir en travaillant jusqu’au bout. Mais encore faut-il que vous ayez des trimestres à racheter et de l’argent à consacrer à cette opération. Si vous êtes loin du compte, un rachat de trimestres risque de s’avérer très coûteux pour un effet limité… surtout si, après rachat, il vous manque toujours des trimestres pour atteindre le taux plein.

“Si pour une raison ou une autre, vous n’êtes pas prêt à travailler jusqu’à 67 ans, âge auquel votre retraite sera automatiquement liquidée à taux plein quelle que soit votre durée d’assurance, pourquoi ne pas négocier une rupture conventionnelle avec votre employeur”, interroge Dominique Prévert de la société Optimaretraite. C’est possible même si vous avez 62 ans ou plus. Dès lors que vous n’avez pas la durée d’assurance requise pour bénéficier d’une retraite à taux plein, vous pouvez prétendre à 36 mois d’allocations chômage non dégressives (la dégressivité ne joue pas pour les plus de 57 ans) pendant lesquels vous allez continuer à acquérir des trimestres et des points pour votre retraite, calculés sur la base de votre dernier salaire.

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Si au bout de ces 36 mois, vous n’avez toujours pas la durée d’assurance requise pour le taux plein, Pôle emploi va continuer à vous indemniser jusqu’à ce que vous ayez réuni le nombre de trimestres nécessaire, ou à défaut jusqu’à 67 ans. Pour bénéficier de ce maintien de droits, il faut être affilié à l’assurance chômage depuis 12 ans, dont une année continue ou deux années discontinues dans les 5 dernières années, et avoir validé au moins 100 trimestres pour sa retraite.

Seul bémol : après 62 ans, l’indemnité de rupture conventionnelle est soumise aux cotisations sociales, à la CSG, la CRDS et à l’impôt sur le revenu. C’est sans doute la raison pour laquelle les employeurs acceptent difficilement de signer une rupture conventionnelle après 62 ans, surtout lorsque le salarié est présent dans l’entreprise depuis de nombreuses années et que l’indemnité à laquelle il peut prétendre est élevée. En revanche, si vous négociez votre départ quelques mois (ou même quelques semaines) avant vos 62 ans, votre indemnité échappera aux cotisations sociales et à l’impôt sur le revenu dès lors qu’au jour de la rupture de votre contrat de travail vous n’aviez pas l’âge requis pour prétendre à votre retraite.

Source Capital.fr

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