NOS CONSEILS – À la soixantaine, c’est le moment de toiletter ses placements afin de se préparer des revenus d’appoint réguliers au moment de la retraite.
Par Anna Hagège
À quelques années de la fin de sa vie professionnelle, il est bon de commencer à mettre de l’ordre dans son patrimoine. Au terme de plusieurs décennies de placements tous azimuts destinés à répondre à différentes nécessités (achat de sa résidence principale, réduction de sa fiscalité, financement des études des enfants, protection de sa famille), les besoins sont moins nombreux. Mais une priorité commence à émerger, à savoir se préparer des placements permettant de générer – au moment de la retraite – des revenus réguliers et, de préférence, peu ou pas fiscalisés.
«À cet âge de la vie, on a une bonne vision de sa future pension de retraite, du manque à gagner et donc du besoin de revenus complémentaires », explique Jean-François Lucq, directeur de l’ingénierie patrimoniale de la Banque Richelieu. Avant de commencer à piocher dans son épargne, «l’idéal serait de détenir un patrimoine répartit à 35 % en immobilier, à 35 % en actifs financiers et le solde en produits d’épargne liquides»