Lorsque la pérennité financière du régime Agirc-Arrco a été menacée, syndicats et patronnat ont été capables de négocier des réformes profondes.
Sur les retraites complémentaires, les partenaires sociaux n’ont jamais failli. À chaque fois qu’il a fallu prendre ses responsabilités, pour sauver à moyen terme le régime de la faillite ou financer à court terme le paiement des pensions, syndicats et patronat ont toujours répondu présents. Parfois même en lieu et place de l’État, qui, sur le régime de base ou les régimes spéciaux, louvoyait pour gagner du temps et repousser les décisions difficiles aux calendes grecques. Et en contredisant au passage Emmanuel Macron qui, après l’échec de la renégociation de la convention d’assurance-chômage en 2019, avait fustigé leur irresponsabilité. «On est dans un drôle de système!, avait lancé le chef de l’État, confirmant la défiance qu’il porte à la démocratie sociale. Chaque jour, dans le pays, on dit “corps intermédiaires, démocratie territoriale, démocratie sociale, laissez-nous faire”. Et quand on donne la main, on dit “mon bon monsieur, c’est dur, reprenez-la”.»
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