La réforme visera à harmoniser les règles mais pour les seules générations futures.
Emmanuel Macron a prévenu: s’il est réélu, sa réforme des retraites sera «différente de celle de 2017 parce que les conditions macroéconomiques ne sont pas les mêmes». Et, en même temps, elle y ressemblera. Car le candidat ne désarme pas sur son projet de système universel, où «chaque euro cotisé donne les mêmes droits pour tous». Le programme de campagne promet «une poursuite des concertations sur un régime universel plus simple, seulement pour les générations futures, en construisant les compromis nécessaires». Richard Ferrand a enfoncé le clou: «Nous ne devons pas abandonner l’idée d’un régime universel. Simplement, il ne faudra le faire que pour les nouveaux entrants sur le marché du travail», a déclaré le président de l’Assemblée nationale.
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L’idée est d’agir en deux temps. D’abord, très vite – dès juillet -, consolider financièrement le système actuel en relevant l’âge de départ de 62 à 65 ans et en supprimant les régimes spéciaux. «Notre première responsabilité est d’équilibrer le…