Adoptée en première lecture à l’assemblée au début du printemps, elle est restée au milieu du gué. Et personne ne souhaite vraiment la remettre sur le métier.
Le régime universel de retraites par point, promesse du candidat Macron, devait être un marqueur du quinquennat, symbole de la volonté réformatrice du chef de l’État. Mais ce changement a peu de chance de voir le jour avant la fin de son mandat. Entre engagements de campagne intenables et réalités économiques, elle est devenue une sorte de sparadrap du capitaine Haddock, dont le président ne peut se défaire.
À lire aussi :Retraites: Emmanuel Macron et Jean Castex au pied du mur
Beaucoup de temps a été perdu, entre les dix-huit mois de concertation sociale sous l’égide de Jean-Paul Delevoye, une consultation citoyenne, trois mois de grève à la SNCF et à la RATP fin 2019, puis de nouveau une conférence de financement interrompue avant d’avoir abouti en mars… en raison du confinement. Résultat, si la réforme a bien été adoptée en première lecture à l’assemblée au début du printemps, elle est restée au milieu du gué.
Et personne ne souhaite vraiment la remettre sur le métier: ni les syndicats qui, pour la plupart, n’ont jamais adhéré au projet, ni la CFDT son principal
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 65% à découvrir.