L’administration se met en ordre de marche pour appliquer les nouvelles règles au 1er septembre.
«Quel va être l’impact de la réforme sur ma retraite?» ; «Dois-je retarder mon départ?» ; «J’ai entendu parler de Liot, est-ce que la réforme va être annulée?»… Les agents de la Caisse nationale d’assurance-vieillesse (Cnav) reçoivent chaque jour des appels de Français… parfois un peu nerveux. «Nous sommes préparés à répondre à une forme d’anxiété, voire d’incivilité», a indiqué lundi Renaud Villard, directeur général de la Cnav, lors d’une rencontre avec l’Association des journalistes de l’information sociale (Ajis). Mais, en cas d’insultes, l’administration n’hésite pas à envoyer un courrier de rappel à l’ordre. Si la Cnav enregistre une hausse des incivilités «plutôt en intensité qu’en quantité», elle constate que «c’est le cas dans tous les services publics, en lien avec le post-Covid plus que la réforme des retraites ».
Dans ce contexte, le directeur général de la Cnav se veut rassurant: l’administration est dans les starting-blocks et la réforme ne devrait pas perturber le paiement…
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