En revanche, en tenant compte des cotisations en plus à acquitter tout au long de la vie, ils seraient perdants.
En pleine concertation avec les partenaires sociaux sur «l’équité» du système de retraites, le service statistique du ministère de la Santé a calculé la pension que les fonctionnaires nés en 1958 recevraient si les règles du privé leur étaient appliquées.
Résultat, la pension des agents publics serait légèrement supérieure, de 1,5 %, et il n’y aurait donc «pas d’iniquité manifeste au niveau global» entre public et privé, selon l’étude de la Drees publiée jeudi. Plus précisément, 62 % des agents publics «sédentaires» seraient gagnants, 32 % seraient pénalisés et 6 % auraient une pension inchangée, à plus ou moins 1 % près.
En pleine préparation du projet de loi retraites – attendu pour janvier -, le gouvernement ne pouvait pas mieux s’y prendre pour faire taire l’éternelle querelle public-privé. À noter toutefois que cette étude exclut les agents des «catégories actives» éligibles à un départ anticipé (policiers, pompiers, aides-soignantes, etc.)
En revanche, l’application des règles du privé…