les grandes inégalités des très chers régimes spéciaux

les grandes inégalités des très chers régimes spéciaux

Le 24 décembre 2019, des danseuses de l’Opéra de Paris s’étaient produites devant le Palais Garnier pour dénoncer le projet du gouvernement de refondre le système de retraites. STEPHANE DE SAKUTIN/AFP

DÉCRYPTAGE – Ils ont commencé à être réformés. Mais les évolutions ont été acquises au prix de concessions.

Qu’est devenue la réforme des régimes spéciaux? Emmanuel Macron, les jugeant «injustes», avait promis leur suppression dans sa précédente réforme des retraites de 2018. C’était d’ailleurs l’une des rares mesures populaires dans l’opinion, une majorité de Français (53 %) étant favorables à leur disparition selon un sondage Ifop. À la veille des élections 2022, le candidat Macron jugeait toujours que «les régimes spéciaux ne conviennent plus à la réalité du pays» et proposait d’en sortir et passer à «trois grands régimes»: un pour les salariés du privé, un pour les fonctionnaires et un pour les indépendants.

Pour ne brusquer personne, il prévoyait d’appliquer la fameuse clause du «grand-père», où seuls les nouveaux entrants voient les règles changer. C’est ce qui a été adopté lors de la réforme de la SNCF: depuis le 1er janvier 2020, le groupe cesse de recruter au statut «maison», et les nouveaux agents sont affiliés au régime général. Mais cette méthode prend du temps: d’après la Direction…

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Source Le Figaro

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