Face à l’imposant déficit, la Cour des Comptes appelle à agir, et ce pour trois raisons
Parmi les réformes clés nécessaires pour infléchir le rythme de la dépense publique, la Cour des comptes juge «prioritaire d’identifier et traiter les causes structurelles d’évolution des dépenses publiques liées aux retraites». Et pour cause: les retraites constituent le premier poste de dépense publique, soit 25 %. En 2019, les régimes de sécurité sociale ont versé 237 milliards d’euros de prestations, auxquelles s’ajoutent 93 milliards de retraites complémentaires, soit au total un peu plus de 14 % du PIB.
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Malgré des réformes importantes engagées en 1993 (Balladur), 2003 (Fillon), 2010 (Woerth) et 2014 (Touraine), «le système de retraite est appelé à rester durablement en déficit », alerte la Cour des comptes. En 2025, selon l’estimation du dernier rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR), le solde du régime varierait entre un excédent de 0,1 % du PIB (dans un scénario optimiste basé sur un effort constant de l’État employeur et des gains de productivité de 1,8 %) et un déficit
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