Près d’une femme sur deux a traversé une période peu propice à l’acquisition d’un maximum de droits à la retraite.
L’écart diminue progressivement au fil des générations, mais les pensions de retraite des femmes restent inférieures à celles des hommes. Toutes générations confondues (hors pension de réversion), les femmes percevaient en 2020 une pension inférieure de 40 % à celle des hommes, contre 50 % en 2004. Les raisons de ces inégalités, communes à la plupart des pays européens, sont bien connues. Parmi les causes principales, une moindre participation des femmes au marché du travail et un recours accru au temps partiel, plus souvent subi que souhaité. Plus marqués dans le secteur privé que dans le public, ces écarts ont aussi des origines différentes en haut et en bas de l’échelle des pensions, selon une étude menée en 2020 par des chercheurs associés à l’Institut national d’études démographiques (Ined). «Pour les petites pensions, ces inégalités de genre sont essentiellement dues aux différences de périodes de cotisation entre hommes et femmes», souligne l’étude.
Davantage de précarité
En cause? Une situation plus précaire…