er novembre, comme chaque année. 331238278/Shutter B – stock.adobe.com
DÉCRYPTAGE – Elles ne seront revalorisées qu’en novembre. Et les partenaires sociaux, qui gèrent l’Agirc-Arrco, risquent de ne pas se montrer très généreux.
Au lendemain des élections législatives, marquées par la poussée des extrêmes, à droite comme à gauche, prônant un retour de la retraite à 60 ans, la réforme promise par Emmanuel Macron pour «l’été 2023» relevant l’âge de départ à 65 ans devient plus que jamais incertaine. En revanche, sa décision de revaloriser les pensions de base de 4 % dès cet été pour tenir compte de l’envolée de l’inflation et préserver le pouvoir d’achat des retraités demeure une priorité.
De leur côté, les partenaires sociaux, gestionnaires du régime de retraites complémentaires Agirc-Arrco, risquent d’être moins généreux que le chef de l’État. Alors que le conseil d’administration de l’Agirc-Arrco se réunira jeudi, il est d’ores et déjà décidé que la revalorisation des pensions complémentaires n’interviendra pas avant la date prévue, soit le 1er novembre, comme chaque année. En outre, syndicats et patronat devraient être moins-disants sur le niveau de revalorisation. Selon les accords de l’Agirc-Arrco, les pensions…