Scandale Orpea : le PDG promet des changements dans les établissements du groupe, devant les sénateurs

Scandale Orpea : le PDG promet des changements dans les établissements du groupe, devant les sénateurs

Scandale Orpea : le PDG promet des changements dans les établissements du groupe, devant les sénateurs

Des changements face aux reproches. Mis en cause pour une gestion très centralisée de ses Établissements pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), le nouveau PDG d’Orpea, Philippe Charrier, a annoncé au sénateur vouloir « maximiser la décentralisation des décisions et des responsabilités vers les établissements », « renforcer leur autonomie ». Le dirigeant a dit vouloir s' »appuyer plus encore sur les directeurs d’établissements, les personnels qui travaillent au quotidien pour les résidents. Ce chantier sera prioritaire ».

Il a également évoqué la mise en place de « médiateurs familles » et la volonté de « rapprocher les comités éthiques du terrain », lors de son audition par la Mission d’information sur le contrôle des Ehpad. « Tous les reproches et irrégularités qui ont pu nous être reprochés et dont certains sont avérés trouveront des réponses et des solutions », a-t-il insisté. « Nous nous conformerons à toutes les injonctions administratives et judiciaires ». Il a aussi annoncé le lancement d’une journée « d’états généraux du grand âge » en mai dans chacun des établissements du groupe, avec des résidents et leurs familles, des élus, la presse locale, qui donneront lieu à des « propositions concrètes » adressées à la représentation nationale.

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Il a indiqué que « 150 visites et inspections » avaient eu lieu dans les établissements du groupe depuis fin janvier, « soit sept fois plus en deux mois qu’en une année normale ». Le gouvernement, qui a reçu le 25 mars un rapport conjoint de l’Inspection générale des Finances (IGF) et de celle des Affaires sociales (Igas), commandé à la suite des révélations du livre-enquête Les Fossoyeurs, a décidé de saisir la justice, évoquant des « dysfonctionnements graves ». « Nous n’avons jamais sollicité la non-publication du rapport », a affirmé Philippe Charrier.

Source Capital.fr

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