L’âge de départ à la retraite est un paramètre très sensible pour les principales organisations syndicales.
Le gouvernement a beau vouloir se montrer rassurant, affirmant que «toutes les pistes» sont à l’étude, rien n’y fait. Pour les syndicats, le scénario de réforme paramétrique des retraites qui se profile, avec un allongement de la durée du travail potentiellement jusqu’à 65 ans, c’est non. «Lancer de façon verticale et brutale le report de l’âge légal de départ en retraite, c’est mettre le feu au pays», a prévenu la semaine dernière Laurent Berger, le chef de file de la CFDT, première centrale de France. Ce ne sont pas ses homologues qui vont le contredire.
Opposée à tout projet de réforme qui ne conduirait pas à ramener l’âge de départ à 60 ans – contre 62 aujourd’hui -, la CGT est plus remontée que jamais. «C’est très simple, le gouvernement doit abandonner l’idée de régler les questions de financement en faisant davantage travailler les salariés, alors que pendant ce temps ils accordent aux entreprises des exonérations de cotisations qui vident les caisses de la Sécu. S’il y a réforme…